« Une artiste qui ose parler de choses qui touchent. »
« La situation de Marie a fait écho à ma vie. »
« Lorsqu’on a pu dire nos slams, j’avais peur de monter sur scène, mais j’ai pris sur moi pour me surpasser. »
« Une personne, touchée et bousculée par le spectacle, a eu l’idée de se servir de ce qu’avait provoqué le spectacle en elle pour écrire un texte et le partager de manière intime. Il puisait dans l’inspiration des thèmes abordés, mais en le tirant vers la lumière, dans une perspective constructive pour elle-même. »

Le CPAS d’Ath et ses bénéficiaires

« Des mots qui claquent, qui clashent, un phrasé qui s’immisce et glisse, souple, fluide, dans les interstices de nos pensées sclérosées pour nous pousser à évoluer, pour dénoncer l’injustice et faire taire les préjugés. L’artiste a su montrer à nos élèves la vivacité de la poésie d’aujourd’hui, et le pouvoir des mots, de leurs mots, dans le monde actuel. »
« J’ai trouvé ça émouvant parce que chaque personne a son passé, et grâce à ce spectacle, on se rend compte que l’on n’est pas seul et que l’on peut s’en sortir même si c’est difficile. »
« Marie Darah a également initié une septantaine de personnes à l’art de l’écriture poétique, via le Slam, lors d’ateliers, et réveillé au passage leur talent à manier la langue française. De beaux moments, riches d’échanges et d’émotions. »

L’ITCF Renée Joffroy et ses élèves

« J’ai apprécié de participer à cet atelier d’écriture. Mon imagination s’est mise en marche et mes sentiments se sont exprimés, ce qui m’a permis de voir ce que j’avais à l’intérieur. J’ai également pu voir de quoi j’étais capable et c’était amusant. C’était également chouette de partager cela avec d’autres personnes dans une atmosphère d’acceptation et de soutien. C’était une expérience vraiment fascinante. »

Olena, du CIEP

En parallèle, Ruée vers l’Art (notre Centre d’Expression et de Créativité) a proposé des ateliers animés par le comédien et créateur sonore Aurélien Van Trimpont. L’exploration du pouvoir du son, en le fusionnant à la poésie urbaine et l’arrangement des récits d’autrui pour les amener à l’écoute des autres, ont donné des résultats bluffants (à écouter sur notre chaîne YouTube).

Pour rassembler le tout, un espace d’échanges autour de deux questions a titillé nos visiteurs : « La pauvreté, pour TOI, c’est quoi ? » et « Tu ferais quoi TOI pour que ça change ? »

La mixité entre les disciplines (spectacle, ateliers et débat) amène à s’interroger moins frontalement sur la thématique de la pauvreté. L’expression de ses émotions sur un sujet délicat peut se faire avec créativité, sans devoir forcément en parler. Cette combinaison permet de se rendre compte que le combat contre la précarité reste une priorité ! Elle est visible chaque jour, elle ne nous étonne malheureusement plus… Cette journée du 17 octobre est indispensable, car elle invite à trouver des solutions, petites ou grandes, peu importe notre âge.

En collaboration avec le CPAS d’Ath et la Baraque à soupe du Sapha.