Le 17 octobre, en collaboration avec le CPAS d'Ath, la Maison Culturelle d’Ath et ses Compagnons de la Culture organisaient une journée de rencontres, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. 

Le point d’orgue de la journée était la projection du documentaire S’appauvrir, d'Yves Dorme, qui a réuni plusieurs générations au cinéma L’Écran. « Le sujet du film met en lumière les dommages collatéraux de la pandémie Covid-19, comme le fait que des personnes improbables sont tombées dans la pauvreté. La participation des écoles visait à sensibiliser les jeunes aux réalités de la précarité et à déconstruire les stéréotypes sur de nouvelles populations touchées par la précarité. », explique Sarah, chargée du projet à la Maison Culturelle. 

Après le film, le public s’est réuni autour d’un bol de soupe de La Baraque à soupes du Sapha, propice aux échanges et au partage des ressentis. Ynes, élève de 5e secondaire à l’Institut Saint-François – option aide familiale, a exprimé son enthousiasme quant à la matinée. Elle souligne l’importance de comprendre les enjeux actuels et d’acquérir des outils concrets pour agir dans ce domaine. « Clairement, cette matinée fait sens avec notre option et notre volonté de travailler dans le secteur social plus tard. » Doha, une collègue de classe ajoute : « après avoir visionné le documentaire et échangé avec plusieurs intervenants, ça me donne envie de m’investir. Si je le pouvais, je mettrais en place des petites actions pour aider ces personnes comme la mise à disposition d'un local chauffé. »

Après la pause, un atelier créatif autour du textile, animé par l’artiste Erika Vaury et la MCA, a permis aux participants de tisser des liens tout en explorant leurs histoires personnelles. « En discutant avec l’artiste, nous avons vite compris que le textile pouvait éveiller des souvenirs en chacun de nous. Son cabinet des curiosités s’y prêtait bien. L’atelier a encouragé les personnes à s’exprimer librement et sans tabou sur la précarité, en utilisant un “fil rouge” pour dessiner et partager leur propre récit de vie », confie Sarah.

Pour Mario, Compagnon de la Culture depuis de nombreuses années, «cette journée provoque un impact en chacun de nous. Elle fait autant de bien qu’un bonjour dans la rue. » Brigitte complète que « ces rencontres offrent des occasions précieuses, car ensemble, on peut créer des étincelles ! » Nos Compagnons sont convaincus que cette initiative permet de tisser des liens enrichissants.

Plus d’une centaine de personnes de tous horizons ont participé à cette journée de sensibilisation, les interviews réalisées en amont auprès d’institutions athoises et les échanges constructifs ont mis en exergue les défis sociaux encore à relever aujourd’hui !

Découvrez les photos de la journée ici.