Ce collagiste croise l’imagerie populaire avec des peintures célèbres. Avec ses titres insolites, il affirme une note surréaliste. Que provoque-t-il ? Les jeunes l’ont bien compris, l’artiste sollicite quelque chose de primordial pour l’humain. Quelque chose avec lequel nous appréhendons le monde dès le plus jeune âge et qui trop souvent reste dans un tiroir à l’âge adulte : le jeu.

LE JEU 

Jouer avec les images, leur sens, leur non-sens, leur évoquer une histoire, les projeter dans un autre monde. Avec la pratique de François Liénard, les visiteurs, enfants et adultes, se sont prêtés au jeu, le sourire aux lèvres ! Ils ont exploré l’exposition de long en large pour trouver les indices et les sept différences qui transforment l’œuvre.

Après la visite, les enfants se sont amusés à leur tour avec l’Histoire de l’Art. Oui, mais laquelle ? Pourquoi aller chercher loin quand notre ville regorge de richesses ? L’Office de Tourisme nous a prêté des tableaux de Julien Ducorron, Mathieu Lambert, Henri Hanneton, Édouard Debruxelles, etc., des œuvres qui ne sont habituellement pas exposées au grand public. Les petits artistes ont donc découvert le patrimoine pictural athois à partir duquel ils ont détourné les codes pour créer de nouvelles histoires. Leurs réalisations étaient fièrement exposées à l’étage du Palace, dans le Laboratoire.

Une belle occasion de se familiariser avec l’art et d’explorer le potentiel créatif qui sommeille en chacun de nous.