Cet été, nos stages ont formé les explomappeurs urbains de demain
Les participants aux stages de Ruée vers l’Art ont exploré la ville d’Ath sous toutes ses coutures.
Avec la photo, le dessin, la peinture ou encore la gravure, ils ont pu la réinventer et nous livrer leurs regards en créant des cartographies en tout genre.
Ils ont arpenté le centre-ville athois pour en explorer le passé, le présent et le futur. Le but de nos stages ? Passer une semaine à s’amuser, imaginer, découvrir des techniques artistiques et apprendre à créer collectivement, en compagnie d’animateurs-artistes expérimentés. Mais surtout, nos activités invitent les jeunes à poser un regard critique sur leur lieu de vie et l’environnement qui les entoure. À quoi ressemblera Ath d’ici une vingtaine d’années ? Pour certains, elle sera végétale avec des maisons recouvertes de plantes grimpantes. Les vélos, trottinettes et chevaux remplaceront les voitures. Pour d’autres, Ath deviendra « la » ville où vivre : avec tous les loisirs à portée de main (cinéma, parc d’attractions, piscine naturelle, parc d’animaux…), avec des habitats adaptés aux budgets et aux familles, et avec une bonne offre d’écoles supérieures et d’universités.
Les cartes réinventées ont été exposées au Palace cet été. Une belle façon de valoriser le chemin parcouru et la qualité du travail de nos artistes en herbe.
Certains se sont aventurés hors du cadre habituel : changer d’air et d’environnement pour découvrir de nouvelles techniques. Les stages de musique et d’arts plastiques se sont déroulés à Brugelette.
Ceux de « parkour » et de « cerceau aérien » au Centre des Arts de la Rue. En juillet, 24 jeunes de plus de 12 ans ont pu tester et appréhender les techniques de parkour et de cerceau aérien. La discipline aussi esthétique que physique du cerceau a demandé aux stagiaires de développer la force des bras. Parfois la tête en bas, les jeunes ont travaillé des figures présentées lors des festivités du 14 juillet de la rue de France. Les participants au stage de parkour, stage d’acrobatie urbaine, ont exploré les limites de la gravité et de leur corps, en défiant l’équilibre sur des éléments du paysage urbain : un muret, une fontaine, une fenêtre... Leur parcours-performance a clôturé la semaine de stage devant un public nombreux.
